Photographe de vie sauvage professionnel depuis environ 25 ans, je parcours la France et les grands espaces d'Alaska, Arctique, Spitzberg, Canada, Inde ou Chili un appareil en bandoulière. J'ai en effet une attirance toute particulière pour les espèces rares mais aussi celles qui constituent le bocage breton.
Je ne cherche pas à approcher l'animal au plus près. Se fondre dans l'élément, ne faire qu'un avec la nature. Passer du temps pour vivre l'intimité du vivant. La photographie me permet de dire tous les mots que je ne dévoile jamais.
Pour moi, le portrait n'est pas une fin en soi. J'aime l'animal dans son élément, quitte à le suggérer. C'est un tout. Je préfère l'esthétisme à l'identification. Plus encore, l'important est d'être là, de vivre le moment.
Une première immersion scandinave m'a fait rencontrer mes premiers ours bruns et autres gloutons et élans. Plus tard, c'est l'Alaska qui m'a ouvert les bras avec les ours bruns de l'Île Kodiak, des géants de 3m de haut! Mon goût pour le Grand Nord m'a ensuite amené à explorer l'Arctique Canadien où j'ai photographié renards polaires, boeufs musqués et surtout les loups arctiques... c'était en 2010.
Par la suite j'ai vadrouillé à divers endroits tels que le Svalbard (ours polaires, rennes, renards polaires, phoques, etc..), le Chili (puma) ou encore en Inde et plus précisément au Ladakh pour admirer la rare panthère des neiges.
Voyager avec moi c'est s'assurer du dépaysement total en quête des espèces les plus mythiques de notre planète.
Le sac photo de Jean-Marie Seveno
Photographe animalier, j'ai besoin d'un équipement qui soit le moins encombrant possible mais en
même temps très réactif et robuste pour rester performant quelques soient les conditions
climatiques.
Je photographie avec du matériel Nikon depuis 1981. En raison des critères cités plus haut, mon
choix s'est porté donc sur la gamme professionnelle de la marque jaune et plus particulièrement
sur la nouvelle technologie hybride.
Boîtier(s)
Je ne dispose pour le moment que d'un boîtier, un Nikon Z9... en attendant de m'en procurer un
2nd prochainement, ou un potentiel Z8.
Les intérêts d'avoir 2 boîtiers est qu'il arrive (rarement) qu'un des 2 rencontre un problème. De
même cela évite de changer d'objectif en extérieur lorsqu'il pleut ou vente et ainsi ne pas avoir de
poussières dans l'appareil. Surtout cela permet d'être beaucoup plus réactif que si l'on a qu'un
seul appareil.
Objectif(s)
Je ne suis pas adepte d'avoir de nombreuses optiques. En revanche je mets tout dans mon sac
photo pour pouvoir répondre à toutes les situations.
24-120mm f/4 S pour les paysages
400mm f/4,5 S pour les détails et l'animalier
800mm f/6,3 S pour l'animalier
Multiplicateur x 1,4 Z
Trépied Feisol en carbone avec rotule pendulaire Wimberley
Jumelles
Outil indispensable et essentiel, les jumelles permettent de repérer mes sujets et d'observer leurs
comportements. J'ai des Leica 10x32; légères et dotées de verres de haute technologie, je les
ressens à peine même après une journée autour du cou.
2 batteries pour le Z9
1 powerbank de grosse capacité pour recharger les batteries en pleine nature si nécéssaire
4 cartes CF Express type B (lecture et enregistrement ultra rapide pour ne jamais saturer le buffet
même en format RAW et en mode haute rafale)
1 portefiltre et un filtre dégradé
Déclencheur filaire (utile pour les poses lentes)
Sac à dos photo Gitzo 45L