L'équipe
Cécile Domens
Photographe des grands espaces
Passionnée par les grands espaces et le monde du cheval, je m'envole à l'âge de 20 ans pour la Patagonie, rêvant d'y découvrir la vie traditionnelle des estancias, ces immenses ranches de la pampa. À partir de ce premier voyage, j'y retourne à plusieurs reprises pendant plus de 20 ans, jusqu'à y fonder ma famille. Je collabore ainsi en 2012 au tournage de l'émission « faut pas rêver » en Patagonie (France 3).
Attirée par la découverte des peuples cavaliers, je voyage aussi beaucoup en Mongolie, pendant plus de 10 ans, notamment à cheval. Je parcours différentes régions du pays, à toutes les saisons jusqu'à réunir suffisamment de matière photographique pour en faire un livre.
En 2006, je fonde Aguila Voyages Photo, première agence de voyages en France spécialisée dans le stage et le voyage photo. Je dirige l'agence pendant 12 ans et invente un concept devenu aujourd'hui un standard : l'enseignement de la photo par des photographes pro, à destination de petits groupes d'amateurs passionnés, avec une pédagogie basée sur l'expérience de terrain.
Aujourd'hui, je suis installée aux portes de la Camargue. Je sillonne tout au long de l'année ses sentiers, le bord de ses marais et ses pinèdes, photographiant au fil des saisons les transformations du paysage et les traditions locales.
Je suis l'auteur de plusieurs ouvrages pour lesquels je rédige aussi les textes : « Camargue, un pays à part » (Glénat), « Patagonie, le grand sud » (Glénat), « Mongolie, racines nomades » (Cacimbo) et un « Guide pratique de la photographie de voyage » (Eyrolles).
J'ai appris la photographie en autodidacte, par passion. Au fil du temps, j'ai acquis une solide expérience de la lumière, du voyage et de la relation humaine. Aujourd'hui, mon plus grand plaisir est d'assister à ce moment où le regard de mes « élèves » se transforme quand je les emmène avec moi dans la nature au petit matin ou aux dernières lueurs du jour. Je sais alors qu'ils ont compris ce qu'est l'essence de la photographie : un outil d'expression personnelle, intime même, qui permet de fixer et donc de prendre conscience de ces mille petits moments de poésie et de merveilleux qui nous entourent au quotidien.
Le sac photo de Cécile Domens
J'ai toujours été équipée en Canon. Quand je travaillais en argentique et que je faisais de la diapo et ensuite, en numérique, avec la série des EOS 5D, c'est-à-dire avec un capteur plein format.
J'ai acheté le 5D Mark IV en 2019 pour gagner en performance ISO par rapport à mon boîtier précédent. Je fais beaucoup de photos dynamiques (chevaux en liberté en Camargue, oiseaux...) et je dois donc utiliser des vitesses rapides. En faible lumière, cela implique donc de monter assez fréquemment les ISO. Je suis très angoissée par les ISO. Malgré des performances toujours meilleures, on ne peut pas dire qu'une photo à 1600 ISO soit de même qualité qu'à 100 ISO surtout sur du pelage d'animaux ou plumage d'oiseaux. Le « bruit » est visible ! Donc ce point est très important pour moi.
70/200 mm - f/2.8
100/400 mm - f/5,6
Je n'ai pas de préférence pour les objectifs. C'est le choix du sujet et du cadrage qui implique un choix d'objectif. J'ai fait beaucoup de photos de paysages dans de grands espaces : les steppes de Mongolie et de Patagonie. Et je me tourne assez spontanément vers une vision grand angle. Mais bien entendu, cela n'est pas systématique. Comme je n'ai qu'un boîtier pour des raisons de budget et d'encombrement, je change donc très souvent d'optique ! Dans une même situation, je peux bien entendu faire une série en plan assez serré et une série avec des cadrages plus larges. Et il m'arrive d'utiliser les 4 objectifs à la suite sur un sujet qui s'y prête.
Je n'utilise pas d'accessoire particulier. Un trépied pour la photo de nuit ou en très faible lumière. Et dans certaines situations, des filtres ND pour des poses lentes. Mais ce ne sont pas des situations très fréquentes pour moi.
Le pare-soleil est obligatoire dans ma pratique et j'insiste auprès de tous les stagiaires photo qui m'accompagnent : c'est avant tout un pare-choc ! Anti gouttes d'eau, anti choc. Il sert en réalité rarement de pare soleil.
Tous mes objectifs sont équipés de filtres UV neutres que je change au bout de quelques années car ils sont légèrement patinés ou rayés. Toutes mes lentilles sont ainsi comme neuves. Je peux revendre des objectifs en parfait état optique.
J'ai toujours dans mon sac photo du matériel de nettoyage: pinceau doux, chiffon, soufflette.
J'ai aussi un sac poubelle dans lequel mon sac photo entre entièrement en cas de grosse averse, poussière sur les pistes de Mongolie ou de Patagonie, sable sur les plages de Camargue, navigation, embruns...
J'utilise fréquemment la housse anti pluie du sac photo pour poser celui-ci au sol sur des sols humides ou boueux. J'ai un sac à dos photo qui s'ouvre par l'arrière. Je le pose donc au sol très souvent pour être plus libre et me libérer du poids. Et j'ai tout le matériel à disposition très facilement pour changer vite d'objectif. Il faut être rapide et agile dans certaines situations.